mardi 23 septembre 2008

Bonjour papa,
J'ai vraiment le temps long après toi pour l'instant. Et j'ai enfin l'occasion de venir te refaire un petit coucou, pcq on a changé notre abonnement adsl et on s'est retrouvé presque deux semaines sans internet, alors impossible de venir t'écrire un petit mot.
Comme Béné te l'a dit, la semaine dernière, on a fait l'anniversaire des petits, et finalement, Fabrice et tante Maryse en ont profité pour faire les leurs en même temps.
Et samedi après midi, je garnissais mes petits toasts en pleurant. Et oui, j'ai eu un gros gros coup de cafard, ça vient comme ça, d'une seule petite pensée et les larmes me montent aux yeux.
J'étais entrain de penser que maman était partie en alsace, et quand je lui ai dis qu'on faisait l'anniversaire des petits ce samedi là, elle n'a pas relevé, et ce n'est qu'après que j'ai réalisé que c'était le samedi qu'elle partait.
Alors j'étais super ennuyée, je lui ai proposé d'avancer au vendredi, pour qu'elle puisse y venir et elle m'a répondu que non, que les fêtes de famille depuis que tu n'étais plus là n'étaient pas très amusantes pour elle... mais en préparant mes toasts, je me suis dis qu'elle allait être en alsace avec Jean et Madeleine et que finalement là, c'était pire, puisque vous alliez en vacances là bas et que ça allait être la première fois sans toi.
J'ai eu dur, j'ai l'impression qu'elle se détache des petits, de la famille et que finalement, l'anniversaire des petits ne l'emballait pas plus que ça. Et j'ai pensé à toi, qui te serais trainé pour y venir l'année passée!
Le samedi, vous étiez revenus manger pcq il y avait bcp de restes, et tu étais tellement fatigué que tu t''étais couché au divan et t'étais endormi tout de suite.
Jean Marie était entrian de nous installer les vélux et tu n'es même pas monté voir au grenier ce qu'il faisait, il ne faut pas demander si tu étais mal.
Et nous, on ne le voyait pas, ou plutot, on ne voulait pas le voir!!!
Tu aimais tes petits enfants plus que tout et tu aurais fait n'importe quoi pour eux.
Si seulement tu pouvais encore être là pour eux, pour les voir jouer au foot, ramener leurs bulletins ou simplement passer du temps avec eux, comme avec nous tous.
Tu nous manques tellement; je sais que ce ne sera plus jamais pareil sans toi.
Quand j'ai vu la photo que Béné a mise de l'anniversaire de l'année passée, je crois que j'ai vraiment réalisé à quel point tu étais maigre!
C'est tellement dur de se dire qu'on n'a pas ouvert les yeux, probablement pcq la peur de te perdre masquait tous ces changements.
Et puis tu changeais petit à petit alors on ne voyait pas la différence.
J'espère tellement que là où tu es tu n'es pas aussi malheureux que nous sans toi.
Je t'aime papa

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