Mon petit papa, voilà une semaine que tu nous as quittés. Jusqu'au bout tu as été courageux et tu n'as pas voulu nous tracasser. Pourtant tu as souffert, pas au moment de ton départ mais avant. Chaque fois, tu nous disais, une fois que tu étais soulagé: oui c'est vrai que j'avais fort mal quand même. Il y a eu beaucoup de mouvements depuis que tu es parti. Je n'ai donc pas encore bien pu me rendre compte du vide. Pour le moment, je pense aux bons souvenirs, ceux de ton p'tit Pigloo qui va te tirer par la main pour que tu lui donnes ses cuicuis du matin, toutes tes inventions, les imitations que tu faisais...
Le soir, Elouan, te dit bonsoir en s'adressant à la lune: tantôt, la nune de Papy! J'espère qu'il se souviendra de toi, il t'adorait! En voiture, il demande, comme d'habitude: Va voir Papy? Je ne sais pas très bien quoi lui répondre. J'espère que tu protèges tes petits bouts que tu aimais tant, et aussi que tu vas les voir évoluer de là-haut. Tu vas leur manquer, à nous aussi! Qui va démarrer le petit tracteur? A qui va-t'on demander les conseils bricolage? Tu aurais du écrire un livre de trucs et astuces, il aurait été ausssi gros qu'un dictionnaire.
Je regarde l'enregistrement de ta fête d'anniversaire, tu étais heureux de voir arriver Marc et Paulette. Là, tu ne t'y attendais pas du tout, c'était une belle surprise. Pendant ton petit discours aussi tu étais ému, ça t'a fait du bien, tout ça. On avait peur de ta réaction, mais c'était de l'émotion positive.
Tu vas nous manquer, mon petit Papa Chéri Mamour...