Bonjour, Papa!
Aujourd'hui, on a été chez Ikéa avec Maman. Elle a eu l'air d'apprécier le magasin. Liam voulait qu'elle t'achète un fauteuil. Il l'a demandé 2 fois. Par moments je me demande s'il réalise. Je crois que non. Et quand Serge est parti reconduire Maman, Elouan t'appelait. Je ne sais pas quoi dire dans ces moments-là. Au souper, Liam pleurait un peu et il me dit que tu lui manques. C'est vrai qu'il y a un gros vide. Et comme Christelle le dit, avant quand on partait loin, on avait toujours peur de devoir revenir vite au cas où tu n'aurais pas été bien. Je sais que tu ne souffres plus Mais tu es si loin. Je n'ai jamais habité à plus de 500 mètres de toi et pourtant, le 1er soir où on était ici, j'avais l'impression d'être trop loin du "nid". Et là, tu es invisible alors c'est pas facile.
Elouan a une grosse otite. Hier, chez le médecin, il adorait le stéthoscope. A Saint-Nicolas, il a reçu son nécessaire du parfait petit médecin. Dommage qu'il n'ai pas eu le temps de jouer avec toi, tu te serais fait ausculter plus souvent qu'à Liège. Quand on est partis à la pharmacie, il me disait: "pacants de Papy", apparemment, il voulait aller te chercher tes médicaments. S'il savait. Si seulement on avait pu te trouver un traitement. Mais ça ne sert à rien de parler comme ça, je sais que tu ne reviendras pas. C'est pas faute de t'être battu, pourtant. Si la force et le courage pouvaient guérir quelqu'un, tu serais en pleine forme, maintenant.
Allez, je te fais des gros bisous de toute la famille.
Béné