mercredi 26 décembre 2007

Coucou, Papa!

Holàlà, comme c'est dur sans toi. Hier, au travail, le nouveau pensionnaire n'était vraiment pas gentil. J'ai vraiment eu du mal. Je n'arrive pas à compatir quand je vois des gens qui ne font pas d'effort et qui ne se battent pas ou se plaignent pour des bobos. Tu nous a montré ta force et ton courage et c'est pas facile de discuter avec des personnes qui ne sont pas aussi forts que toi. Tu as eu tellement mal et tu es resté courageux jusqu'au bout sans jamais rien montrer.

Noël a été difficile. Ton assiette manquait à table. C'était dur. Maman a eu beaucoup de mal aussi. J'ai été au cimetière j'ai pu pleurer un bon coup mais ton absence est si lourde. Je n'arrête pas de penser à toi, à ta voix. Tes conseils me manquent. Par exemple, si on met un feu ouvert, j'aimerais pouvoir te demander ton avis pour l'habillage. Je suis sûre que tu nous trouverait un super truc. Votre cheminée est vraiment belle et comme d'habitude c'est toi qui a pondu le modèle et qui l'a réalisé. On a toujours besoin de toi. Tu es parti trop vite. Et même si c'est vrai qu'on s'y attendait, c'était trop tôt. On ne t'oubliera jamais.

Ce matin, il y avait du verglas et j'ai pensé à la fois où j'ai été au fossé sur la route de Vivy en partant travailler et où tu es venu me sortie de là. Tu avais jeté 2 seaux de sel. Et là je me disais que s'il m'arrivait la même chose je ne saurais pas du tout qui appeler. Tu étais toujours là pour tout le monde, même malade. J'ai tant envie de te voir. C'est vraiment dur. T u me manques. Bisous Papa.

Béné

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