lundi 21 avril 2008

Coucou, Papa!
Je vais commencer par une nouvelle qui t'intéresse sûrement très fort: le Standard est champion! Si tu as regardé le match, il devait y avoir de l'ambiance là-haut! J'imagine les cris et les encouragements, ça devait y aller... Comme quand tu regardais le foot dans le divan et qu'il y avait des retournements de situations ou des erreurs d'arbitrage, je me souviens de tes cris et de tes applaudissements, surtout quand c'était un match Standard-Anderlecht, donc hier, tu devais être pas mal déchaîné.
Tu sais, ce weekend, Elouan m'a encore dit 2 fois que tu avais fermé la barrière des cochons. Je ne sais pas pourquoi il dit ça tout le temps. Et Liam a demandé à Serge comment on ferait maintenant pour te souhaiter bon anniversaire. Serge lui a répondu qu'il devrait penser très fort à toi. Ça fait tout drôle qu'il parle comme ça, parce que jusqu'ici il ne parlait pas souvent de toi.
Dans 15 jours, on va passer un weekend à Amnéville. On doit encore réserver un hôtel. Ça me fait tout bizarre de partir comme ça parce que quand on avait été en Alsace il y à 2 ans, tu avais rechuté le jeudi alors qu'on partait le vendredi. On y est allés quand même parce qu'on ne voulait pas que tu te dises que tu avais gâché notre weekend. Mais le cœur n'y était pas. Idem quand on est partis dans le sud en juillet, tu n'étais pas bien et j'aurais préféré rester près de toi. Et là on part et je garde une appréhension, je ne sais pas pourquoi. Peut-être l'angoisse qui avait précédé les 2 autres départs. En tout cas même si on est loin de la maison, je penserai à toi. C'est si dur en ce moment. Si je pouvais je resterais bien au lit toute la journée. D'ailleurs il y a des jours où il vaudrait mieux ne pas entendre le réveil mais c'est pas une solution de ne pas bouger. Tu n'aurais pas voulu ça. Alors j'essaie d'avoir la pêche malgré le moral. Tu me manques super fort, j'ai l'impression d'atterrir et aussi de ne pas avoir fait tout ce qu'il fallait pour toi. Tu es bien là-haut, au moins? Je l'espère. Si seulement tu pouvais nous donner de tes nouvelles. Allez, je vais te laisser. Bisous bisous.
Béné

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